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tw-fiction

Description :

Et si ce n'était plus Bella Swan l'héroïne de Twilight mais Edward Cullen ? Ainsi nous pourrions nous mettre dans la peau d'un vampire et savoir ce qu'il ressent réellement devant la tentation dévorante devant la jolie Bella Swan, cette fille au sang si envoûtant.

Depuis 1918 Edward Anthony Masen est devenu , un jeune vampire à l'apparence d'un jeune homme de dix-sept ans.
Avec sa famille, il cesse de se nourrir de sang humain depuis des décennies.
Jusqu'à ce que Bella Swan, une fille banale et pourtant à l'odeur envoûtante et irrésistible fasse son entrée à Forks, dans l'Etat de Washington et dans la vie d'Edward également.
Une vraie torture submerge le jeune vampire. L'odeur de son sang réussi à faire resurgir le monstre tapi en lui.
Edward résistera-t-il à la tentation? Parviendra-t-il à garder son secret? A quel prix?
______________________________________

Ces personnages appartiennent avant tout à notre chère Stephenie Meyer, je ne fais que jouer avec eux et je fait de mon mieux pour éviter le plus possible de copier certaines scènes ou dialogues du livre!!!!

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Merci à Cre-pusculex3 d'avoir mis mon 200 eme commentaire ^^

Merci à Sorceress-of-Shadows d'avoir posté mon 300ème comm's =)


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Chapitre 1

Chapitre 1




Chicago, juin 1918

La fièvre continuait à monter, inlassablement. La veille, elle ne m'avait pas autant affecté, mais désormais, elle grimpait sournoisement en moi, me procurant des sueurs froides. C'était à la limite de ce que je pouvais supporter.

Je venais de fêter mes dix-sept ans d'existence et j'allais déjà mourir. Dehors, la guerre faisait rage et j'étais censé combattre au front. Mon apparence me vieillissait de deux ans environ et les soldats n'étaient pas en grand nombre, donc je m'étais porté volontaire pour combattre à leur côté et sauver notre pays.
Mais au lieu de cela, j'étais cloué dans un lit d'un des hôpitaux de Chicago encore debout, en train de souffrir de la grippe espagnole. Celle-ci m'avait contaminé une semaine plus tôt, le jour de mon anniversaire. Le plus horrible de mes anniversaire, d'ailleurs.

Mon père, Edward Senior avait déjà succombé à la maladie. Il était parti avec les premiers mourants. Quant à ma mère, Elizabeth, je ne savais pas où en était son taux de chance de survie. Je me demandais même si elle était encore vivante.

Soudain, je le vis. Un homme d'une trentaine d'années à peine, à la chevelure blond platine plaquée en arrière et à la beauté étrangement divine entra dans la salle où tous les malades étaient installés, déambulant entre les lits. Sans nul doute, il vérifiait le quota de survivants. Lorsqu'il arriva vers ma rangée, il s'aperçut que je clignai encore des paupières et m'adressa un sourire encourageant. A ce moment-là, je ne sus pas si c'était ma vue qui se brouillait à cause de la maladie qui me rongeait mais j'eus l'impression que sa peau était incroyablement blanche et translucide et ses prunelles d'un or liquide me décontenança.
Son sourire s'effaça quand il se tourna vers le brancard d'un soldat à peine plus vieux que moi et avec lequel j'avais sympathisé à l'époque où la maladie était encore invisible sur nos visages. Le médecin- car c'est ce qu'il était à en juger par sa blouse blanche et le stéthoscope qui lui entourait le cou- ferma les paupières du jeune homme dont j'avais oublié le nom avant d'appeler une infirmière. Je compris alors que, lui aussi, venait d'être emporté et l'infirmière, accompagnée d'une collègue, recouvra le défunt avec son drap avant de le transporter à la morgue. Le médecin quitta ma rangée d'une démarche si élégante que j'en aurais été jaloux si j'avais encore pu me lever et marcher.

Tout à coup, je me mis à tousser, provoquant une douleur terrible dans mes poumons. Je compris alors ce que cela signifiait: j'étais le prochain. Dans quelques heures, j'allais mourir. Je le savais, je le sentais. C'était tellement évident que je n'eus même pas la force de verser une larme.

J'entendis des murmures, près de mon lit. Avec le peu de force qu'il me restait, je parvins toutefois à relever un peu la tête pour voir le médecin penché sur le lit de ma mère. Un sentiment de soulagement m'envahit alors. Elle était encore en vie. Elle avait été admise à l'hôpital peu de temps après moi, mais elle semblait souffrir encore plus que moi. Plus les jours passaient, plus son état empirait. Elle agrippa le bras du médecin d'une pression tellement forte que j'en eus mal pour lui. Mais il ne sembla pas éprouver la moindre douleur. Ce médecin était vraiment étrange. D'abord sa beauté divine, ensuite sa peau d'une blancheur extraordinaire, puis ses yeux ocres, une couleur qui n'était pas censée exister et enfin, sa capacité à arborer une attitude sereine alors que ma mère lui broyait le bras à en juger par ses jointures saillantes.

Je ne compris aucun mot de ce qu'ils se disaient mais je pus remarquer le supplice dans la voix chevrotante de ma mère. Elle avait l'air meurtri et désespéré. Le médecin fit mine de réfléchir avant de faire un signe de tête positif. Semblant soulagée, elle sourit au médecin puis sombra dans le sommeil. Du moins, je croyais qu'elle s'était simplement endormie jusqu'à ce que l'homme fit signe à une infirmière qui venait d'entrer et que celle-ci recouvrit le corps inerte de ma mère avec son drap, à l'instar du soldat un peu plus tôt. Mon c½ur se brisa. Non, pas elle. Je voulus crier mais, une fois n'est pas coutume, une nouvelle quinte de toux fit exploser mes poumons et du sang jaillit de ma bouche. Aussitôt, le médecin se précipita vers moi. Il posa sa main tiède sur mon front avant d'essuyer ma bouche dégoulinante de sang. Il paraissait serein mais je pus voir ses mâchoires serrées lorsqu'il vit le liquide rouge, sans que je comprenne pourquoi. Puis il s'approcha de mon oreille et me chuchota.

- Ferme les yeux.

Je plongeai mes iris vertes dans les siennes et je fus soudain pris d'un élan de sérénité, comme si j'étais hypnotisé. Je fermai donc les paupières et l'homme me sortit de la salle de soins avec l'aide d'une infirmière. Je n'osais pas ouvrir les yeux, espérant que la mort m'emporterait ainsi avec elle. J'étais prêt à mourir. Plus rien, plus personne ne me retenait dans ce monde. Mes parents, mes amis, tous étaient déjà partis.

- Merci mademoiselle, je vais m'occuper de lui, à présent, entendis-je le médecin dire à l'infirmière.

Celui-ci attendit qu'elle fût partie pour s'adresser à moi.

- Tu peux les ouvrir.

J'obtempérai et la tête me tourna. J'étais toujours vivant. Le médecin était penché sur moi, examinant ma température- élevée à en juger par sa grimace.

- Qui êtes-vous? m'enquis-je d'une voix rauque avant d'être étouffé une énième fois par une quinte de toux.
- Je m'appelle Carlisle Cullen .

Je continuai de le scruter, dubitatif. Je ne connaissais aucun Carlisle Cullen à Chicago. Je regardai tant bien que mal autour de moi avant de me retourner vers le médecin.

- Pourquoi suis-je à la morgue?

Il me fixa profondément, l'air on ne peut plus sincère.

- C'est ta mère qui m'envoie. Elle m'a demandé- ordonné, plutôt- de te sauver de la maladie, expliqua-t-il de sa voix harmonieuse.

Ma mère ne voulait pas que je meure, naturellement. Mais personne ne survivait à la grippe espagnole, à cette époque. J'étais condamné. Je n'avais aucune idée de la façon dont Carlisle pouvait me sortir de cet Enfer.

- Il n'y a aucun remède, objectai-je avant de tousser derechef.
- J'en ai un, assura-t-il. Mais pour cela il faut que tu me fasse confiance. Elizabeth m'a fait promettre de t'épargner de l'épidémie.
- Mais...
- Veux-tu guérir de la grippe espagnole ou mourir toi aussi?

La réponse fusa dans ma tête. Oui. Oui, je voulais continuer à vivre comme un adolescent de dix-sept ans normal. Je n'étais pas prêt à mourir. Pas encore. Alors je hochai la tête et, s'approchant derechef de mon oreille, il me murmura doucement.

- Ferme les yeux et ne pense à rien. Ça va faire un peu mal.

Sur ce, Carlisle dévoila mon cou et y planta ses deux canines acérées, provoquant en moi l'incendie le plus ravageur que je n'avais encore jamais ressenti. Carlisle me lâcha mais le feu continuait à m'engloutir. Ma tête était sur le point d'exploser. Mon corps était totalement paralysé et je criai à plein poumons sans que personne ne pût m'entendre. Je n'avais qu'une seule envie: mourir.
Mon voeu s'exauça quand l'incendie s'atténua pour me laisser sombrer dans les Ténèbres.



-----------------------------------------------------------------------




Alors? Comment vous
trouvez mon premier chapitre? Bien? Bof? Nul?
Je sais il est long mais bon,
il fallait un max de détails lol
Questions à poser sur le chapitre 1? C'est ici!
Donne moi une note sur ce chapitre de 0 à 20 =)

Bisoux bisoux ♥
Alice
Tags : Edward Cullen ♥, Chapitre 1, Sensation ♥
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#Posté le samedi 19 novembre 2011 14:05

Modifié le dimanche 19 février 2012 22:18

Chapitre 3

Chapitre 3

Ses cheveux étaient de la même couleur que ses prunelles avec quelques reflets roux. Elle me fixait toujours, sans doute subjuguée par notre beauté divine, comme chacun des humains qui nous croisaient.
J'avais la gorge en feu et le venin me chatouillait les canines. Elle sentait si bon! Aussitôt, je regrettai de ne pas être allé chasser avec mon père et Jasper, la veille. Désormais, son odeur obstruait tout mon corps. Elle sentait encore meilleur que n'importe quel humain que j'avais pu croiser durant près de quatre-vingt-dix ans.

Malheureusement, je ne fus pas le seul à avoir des pensées meurtrières. Jasper gronda lorsque je lui assenai un coup de pied sous la table où nous étions assis.

- Désolé, s'excusa-t-il en recouvrant ses esprits.
- Ne t'avise même pas de t'approcher d'elle, le prévins-je, menaçant.

Je ne la protégeai pas, loin de là. Je voulais la garder pour moi. Soudain, je n'étais plus le , gentil et inoffensif. Non, j'étais le monstre que j'avais été à mes débuts. Je fermai les yeux et retins ma respiration. Non, je ne devais pas penser à ça. Je n'en avais pas le droit. Carlisle avait mis beaucoup de temps et beaucoup d'énergie pour m'éviter de devenir un monstre. Je ne devais pas anéantir ce qu'il avait fait de moi.

A la place, je me concentrai sur ses pensées. A quoi songeait-elle? Que pensait-elle de moi? Avait-elle remarqué que nous étions différents? Mais là encore, je fus décontenancé. Aucune voix n'émanait de son cerveau. Rien du tout. C'était le silence total. J'essayai encore, écartant toute autre pensée, mais ce fut un nouvel échec. C'était la première fois que ce genre de chose m'arrivait. Avais-je un problème? Une défaillance cérébrale? Ce n'était pas normal. Je me promis d'aller en parler à Carlisle une fois rentré à la villa.

Derechef, un nouveau courant d'air- deux élèves sortant de la cafétéria- nous ramena l'odeur du sang de la fille en pleine figure et j'aperçus Jasper se raidir sur sa chaise. L'incendie de ma gorge refit surface. Les pensées de Jasper se bousculaient dans sa tête au sujet de cette fille. Essayant de se contrôler, il détourna le regard pour s'intéresser au mur. Néanmoins, ses envies de meurtres le submergeaient encore. Alors, je me rendis compte à quel point il devait souffrir. Jamais encore je ne l'avais vu aussi en proie à la soif de sang. Et je comprenais parfaitement cette souffrance parce que je ressentais la même chose. Je voulais la tuer. Je voulais m'abreuver de ce sang à la senteur envoûtante. Encore plus délicieuse que l'odeur de miel, de rose et de freesia rassemblés. Ce parfum dépassait toutes les meilleures odeurs que je n'avais encore jamais sentis.

Tout à coup, une vision d'Alice envahit mon cerveau et je me figeai de stupeur. Je me voyais en train d'entraîner Bella dans un coin, loin de toute civilisation. Je la voyais me suivre, complètement hypnotisée. Puis je l'attrapai brusquement et plantai mes canines aussi tranchantes que des lames de rasoir dans sa veine jugulaire, transperçant sa peau si fragile et pourtant si douce. Alice revint à la réalité et je recouvrai la vue. Nous nous regardâmes longuement et ses pensées me supplièrent, me hurlèrent de me contrôler. Je serrai les mâchoires, ne serait-ce que pour penser à autre chose qu'à son parfum. Je finis par me concentrer derechef sur elle, m'efforçant de lire dans ses pensées. Mais sans succès, je n'entendis rien. Frustré et quelque peu dérouté, je décidai de m'intéresser à celles de Jessica Stanley, une fille pipelette sur les bords et débordante de songes. Mais à ce moment-là, Jessica pensait plutôt à Mike Newton, un des nouveaux amis de Bella et qui avait l'intention d'inviter celle-ci au prochain bal, par ailleurs, afin de la séduire. Il n'avait aucune chance. Je l'en empêcherai.

- Je dois y aller, annonça Alice en se levant.

Je veille sur Jasper, me promit-elle en silence et je lui adressai un sourire reconnaissant.
Edward. Ce n'était pas ma s½ur (partie après avoir jeté son plateau de nourriture intact à la poubelle) qui avait pensé cela. Je me tournai vers Jessica- celle qui avait prononcé mon nom dans sa tête- et je croisai les yeux de Bella. Les sourcils froncés formant une ride au milieu de son front m'indiquèrent qu'elle était presque aussi frustrée que moi. Ses joues s'empourprèrent lorsqu'elle se rendit compte que je la détaillai et un nouvel incendie se propagea dans ma gorge. Cependant, je me ressaisis, ravalant mon venin, conscient que Jasper avait maintenant deux souffrances, deux soifs à cause de son aptitude à éprouver-et manipuler- les émotions d'autrui. Et en ce moment-même, il éprouvait ma souffrance et ça le meurtrissait davantage. Il souffrait assez comme ça. Je détournai donc la tête, loin de la nouvelle.

Pourquoi s'intéresse-t-elle à lui? Avec son allure de campagnarde, elle n'a aucune chance. Je serrai les dents, luttant contre l'envie de détruire cette Jessica. Visiblement, Bella n'avait pas choisi les bons amis. Quelle cruche, cette Stanley!

Jasper, Emmett, Rosalie et moi nous levâmes comme un seul homme, quelques secondes avant que la cloche annonçant la reprise des cours ne retentit. Je n'accordai pas un regard à Bella, de peur de succomber à la tentation, mais je pus sentir le sien sur moi, cependant. La sonnerie se déclencha au moment où j'entrai dans la salle de biologie avancée et, un à un, les élèves prirent leur place attitrée. J'étais serein, je ne pensait presque plus à Bella... jusqu'à ce qu'elle entre dans la salle accompagnée d'Angela Weber. M. Banner signa sa feuille de présence avant de lui donner un manuel et de lui montrer la seule place encore vacante: à côté de moi. Comme si j'avais besoin de ça, pensai-je, irrité. Le rouge aux joues (je me raidis), elle s'avança timidement vers sa nouvelle place. Instinctivement, je m'éloignai le plus possible d'elle- à l'extrême bord de la paillasse- et me bouchai le nez et la bouche lorsque son odeur se fit plus présente.

Elle cacha son visage en forme de c½ur derrière le rideau de ses cheveux. Son parfum se fit plus enivrant et le monstre en moi resurgit alors que j'avais réussi à le neutraliser jusqu'alors. Mon venin se transforma en lave dans ma bouche et mon cerveau était en ébullition. J'avais complètement oublié le cours de biologie, trop obsédé par cette odeur.

A ce moment-là, je ne vis plus, je n'entendis plus rien. Tout ce qui m'importait, c'était ce parfum qui me rendait fou. Je la voulais. Je me mis alors à imaginer mille et un scénarios afin de l'isoler et m'abreuver de son sang. Il ne me faudrait pas longtemps pour l'attraper et lui planter mes canines. Mais les élèves et le prof se mettraient à hurler et ce serait la panique. Non, j'allais d'abord m'occuper des témoins potentiels. Pour moi, il n'étaient que des dommages collatéraux. Je commencerais par la rangée à gauche, celle qui se situait le plus près de la porte. Ensuite, je tordrais le cou de M. Banner et des élèves restants. Je ne tuerais la fille qu'à la fin, histoire de garder son sang le plus frais possible. Ce ne serait pas difficile. Ce serait même trop facile. Seulement, Bella risquerait de crier et d'alerter tout le monde et ce serait la fin de notre secret. La fin de notre vie à ma famille et moi. Je serrai les mâchoires et ma main posée sur ma cuisse se forma en un poing. Soudain, le visage de Carlisle s'imposa à moi. Alors je m'en voulus.

Toutes ces années de lutte et d'acharnement pour en arriver là? Carlisle ne méritait pas d'être déçu. Il avait fait de moi, de nous tous, des êtres civilisés. Pas des monstres. Je tournai la tête et fixai son visage à demi dévoilé. Elle était tendue. Sa petite ride au milieu de son front avait reparu. Qui est-tu sale petite humaine? Qui es-tu pour me faire douter de moi-même? Comment oses-tu refaire de moi un monstre? Tu n'est rien de mieux qu'une petite humaine ignorante, tu n'as aucun pouvoir sur moi, songeai-je, ce qui atténua quelque peu la soif de meurtre qui m'assaillait depuis que je l'avais rencontré. Puis, timidement, elle tourna la tête vers moi et nous nous fixâmes un moment. Mon regard était noir, meurtrier, froid, tandis que le sien était perplexe et peut-être apeuré. C'est tout ce que j'espérais. Qu'elle ait peur. J'espérais qu'elle prenne ses jambes à son cou et qu'elle s'enfuit pour ne plus jamais revenir. Je voulait qu'elle sorte de ma vie et ce pour toujours.

S'apercevant sans doute que je ne l'appréciais guère, elle me quitta des yeux pour se replonger dans son manuel. Je ne suis pas un monstre, je ne suis pas un monstre, me répétai-je. Pourtant, était-ce vraiment la vérité? Comme pour me retenir de lui sauter à la gorge, je m'agrippai au coin de la paillasse. Je m'y accrochai si fort que je parvins à en arracher un morceau. Discrètement, je le lâchai et le balançai d'un coup de pied agile vers le mur. Un courant d'air entra dans la salle par la fenêtre entrouverte et j'en profitai pour inhaler de l'air (non que j'en eusse besoin mais il nous était plus agréable de respirer). L'oxygène atténua un peu ma soif. Ce n'était pas suffisant, cependant. J'avais toujours le goût sucré de son odeur sur le bout de ma langue.

Après ce qui me sembla une éternité, la cloche sonna enfin. Comme un ressort, je bondis de mon tabouret et sortis de la salle. Avant d'aller voir Carlisle, je fis un petit détour à l'accueil du lycée.Si elle devait rester dans cet établissement de façon permanente, autant que je change de cours. Mme Cope, la secrétaire était occupée à trier de la paperasse quand j'entrai.

- Bonjour Mme Cope, articulai-je de ma voix la plus suave- propre aux vampires- pour l'amadouer.

Ce qui marcha parfaitement. Calme-toi, Gina, il pourrait être ton fils, bon sang!, pensa-t-elle en rougissant. Si elle savait! Je suis plus vieux que ton grand-père, songeai-je à mon tour avec un sourire.

- Bonjour, Edward, euh... c'est...hum... c'est pourquoi? bégaya-t-elle.

Arrête, ma vieille se serina-t-elle, il est trop jeune pour toi.

- Ce serait pour changer de cours, annonçai-je en réprimant un accès d'hilarité.
- Ça ne va pas avec M. Banner? s'étonna-t-elle.
- Si, seulement je voudrais échanger ce cours avec un autre, j'ai déjà tout étudier il y a deux ans.

S'il fallait un prétexte, autant opter pour ma vie en Alaska, deux ans plus tôt.

- Je vais voir ça, dit-elle.

Elle fouilla dans une pile de papier prête à tomber d'une seconde à l'autre et y dénicha le dossier des cours avancés.

- Je suis désolée Edward, mais il n'y a plus aucune place nulle part, annonça-t-elle après un instant.
- En bio-chimie ou en informatique, insistai-je.

N'importe quel cours mais pas la biologie.

- Non, tu vas devoir rester avec M. Banner.
- Faites un effort, il doit bien y avoir...

Je m'interrompis soudain. Quelqu'un venait de pousser la porte et le courant d'air m'atteignit. Ainsi que cette odeur.

- Je suis à vous tout de suite.

Je n'eus pas besoin de me retourner pour savoir qui se tenait derrière moi. Sans prévenir, le monstre sanguinaire resurgit en moi. Les mâchoires serrées, je luttai contre l'envie de tout saccager. Il n'y avait personne dans la pièce, mises à part Mme Cope, une élève de Seconde assise sur un des sièges contre le mur... et ma tentatrice. Tordre le cou des deux premières ne me prendrait qu'une seconde. Je pouvais même cogner la tête de la secrétaire sur son bureau en bois qu'elle mourrait d'une commotion cérébrale. Elles étaient frêles, ce devrait être un jeu d'enfant. Puis je m'occuperais d' elle. Mais, encore une fois, le visage de Carlisle réapparut devant moi et je recouvrai la raison. Alors au lieu de me jeter sur la secrétaire, je lui adressai un large sourire.

- Ce n'est pas grave. vous ne pouvez pas et je comprends. Merci quand même.

Sur ce, je sortis de la pièce non sans adresser un regard des plus glacial à Bella. Je regagnai ma voiture et agrippai le volant, les tendons saillant sous ma peau blanche. Cette fille me torturait. Durant tout l'après-midi, j'avais rêvé de la tuer , de m'abreuver de son fluide sanguin.

Je démarrai la voiture et sortis du parking. Il fallait que je parle à mon père au plus vite. Je devais partir, m'isoler. Et Carlisle était le seul à pouvoir me faire retrouver la raison.



----------------------------------------------------------

Fin du 3ème chapitre!!!!
Comment le trouvez-vous? Bien? Bof? Nul?
Je sais il est un peu long mais il fallait que je détaille la souffrance d'Edward et tout le toutim =)
Question à poser sur le chapitre 3? C'est ici!
Donne moi une note sur ce chapitre de 0 à 20

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#Posté le mardi 22 novembre 2011 09:26

Modifié le dimanche 19 février 2012 22:17

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